
Philippe Boyer
Photographe et caméraman
Après une enfance en campagne, j’ai vite pris conscience que l’observation de la faune et de la flore serait déterminante dans le parcours de mon existence. Si mon métier m’a amené à devenir un citadin, j’ai toujours gardé ce goût pour le monde sauvage et l’observation des insectes a la particularité de pouvoir s’exercer dans les villes – Le tiers paysage, cher au paysagiste Gilles Clément, réserve de belles surprises à qui veut voir. Les caractéristiques de vie sont si nombreuses chez les abeilles que j’en ai fait le principal objet de mes observations : voir la mégachile couper et transporter un morceau de feuille me captive toujours autant.
Ma contribution à la revue concerne les abeilles solitaires. J’ai toujours veillé à ne pas « m’égarer » quant à la diffusion des photographies et récits que je propose et Abeilles en liberté correspond à l’idée que je me fais de la transmission des connaissances.