Nos rédacteurs des alternatives apicoles

Une revue rédigée par des apiculteurs et des scientifiques

Retrouvez chaque trimestre des conseils pour avoir une ruche dans son jardin ou pour construire des abris à pollinisateurs. Des conseils pour s’occuper des abeilles sans les stresser ou pour implanter des zones refuges dont elles ont tant besoin. Découvrir les plantes mellifères et apprendre à les cultiver. Des conseils aussi pour créer des réseaux de ruches de conservation avec les apiculteurs qui partagent les mêmes valeurs.

* Ci-dessous la liste non exhaustive des contributeurs à la revue :

Ingénieur écologue, auteur de l’article « Faut-il favoriser l’Abeille domestique Apis mellifera en ville et dans les écosystèmes naturels ? – Des abeilles domestiques pour favoriser la biodiversité ?« .Face à la réduction du nombre de colonies d’abeilles domestiques Apis mellifera dans les espaces ruraux et agricoles, les apiculteurs sont de plus en plus nombreux à s’intéresser aux ressources nectarifères que peuvent apporter les espaces urbains et les espaces naturels protégés. En espaces urbains, sous couvert de favoriser la biodiversité, notamment celle des villes, les projets qui se mettent en place relèvent malheureusement plus d’opérations de communication d’entreprises et de collectivités, ou de marketing territorial que de la protection de la nature. Il n’y a pas de réels objectifs identifiés, à part la production de miel en secteurs favorables. De plus, les apiculteurs risquent d’introduire de la biodiversité négative dans ces espaces par leurs pratiques pouvant favoriser la présence d’espèces végétales très appréciées par les abeilles mais souvent exotiques ou invasives […]

  • Jean-Pierre Gauthier, apiculteur passionné.

Cet apiculteur prend le temps d’observer les abeilles et revisite les pratiques apicoles avec le souci de l’abeille avant celui de leur production ; il parle de la ruche comme personne et en décrypte les modes de fonctionnement. Après avoir débuté en apiculture en famille et avoir pratiqué une apiculture paysanne pendant une quinzaine d’années, Jean-Pierre Gauthier gère depuis lors deux ruchers, l’un est situé en montagne à 1000 mètres d’altitude et l’autre en plaine. En 2004, il crée le rucher-école du domaine de Blonay (Haute-Savoie) avec deux autres apiculteurs. Il en sera l’un des animateurs jusqu’en 2008. Intervenant dans les écoles et pour des associations sur le thème des abeilles, il est jardinier écolo depuis 25 ans, partisan du jardinage sans retournement du sol. Il est aussi photographe amateur de notre environnement, fleurs, faune et plus spécialement les insectes. Militant écologiste, président d’une association de protection de l’environnement, il est adhérent au Centre de sauvegarde de la faune sauvage en Haute-Savoie. Source – Editions Astronome.

Apiculteur passionné et auteur de « La Ruche-tronc », spécialiste des ruches éponymes sur le modèle des ruches traditionnelles cévenoles en bois de châtaignier et en Lauze. Il pratique une apiculture douce et bienveillante. Connaissez-vous les ruches-troncs ? Il s’agit de troncs évidés recouverts d’une lauze de schiste. Les essaims s’installant naturellement dans des arbres creux, ce type de ruche permet aux abeilles de retrouver leur instinct et leurs équilibres vitaux naturels. L’apiculture qui en découle – fixiste, c’est-à-dire sans cadres amovibles – est faite pour leur bien-être et leur santé. Ce livre est le fruit de l’expérience et de l’observation attentive et quotidienne des abeilles. La connaissance de leur vie et de leur rythme est en effet essentielle pour bien pratiquer l’apiculture en ruche-tronc. L’auteur accompagne le lecteur tout au long de cet apprentissage. Il donne des conseils pour bien commencer, avant de détailler les interventions utiles au fil des saisons : essaimage artificiel, récolte et enruchement d’un essaim, nourrissement […] Source – Decitre.

  • Karine Devot, présidente d’Apicool.

12 ans au service d’un groupe bancaire à Luxembourg Depuis 2008, fondatrice et présidente de l’association Apicool pour la mise en oeuvre d’un projet « Abeilles et biodiversité » pour lequel s’impliquent particuliers, écoles, agriculteurs, collectivités et entreprises. Apicool est un club Connaître et Protéger la Nature, actif principalement en Région Grand Est et ailleurs sur demande. Sa volonté est que le plus grand nombre de personnes puisse mieux connaître le monde des abeilles. Mieux les connaître pour mieux les aimer et les protéger. On dénombre presqu’un millier d’espèces d’abeilles en France. Qu’elles soient solitaires ou sociales, elles manquent cruellement d’habitats naturels et de fleurs sauvages à butiner. La priorité d’Apicool, à travers diverses actions, est de leur offrir le gîte et le couvert. De manière plus générale, Apicool propose des actions de préservation de l’ensemble des pollinisateurs et de la vie sauvage, dans un esprit familial et ludique. L’abeille, généreuse mellifère ou indomptable solitaire ou encore le joyeux bourdon sont donc au coeur de son projet. Source – Plantez chez nous.

  • Jacques Fabry, avioclimatologue.

Au congrès national de l’apiculture, les comportements de l’abeille sont étudiés, discutés, observés. Parmi les congressistes et les visiteurs, sa désorientation est un des enjeux de ces rencontres. Pour Jacques Fabry, avioclimatologue, elle est un symptôme. Grand observateur de la nature, il nous apprendra à mieux les connaître et les respecter. « Si nous parvenons à sauver les abeilles – et malheureusement ce n’est pas gagné d’avance – ce sera en respectant leurs besoins fondamentaux et non en les contrariant. Faisons leur confiance pour qu’elles trouvent elles-mêmes les solutions. Aidons-les en les mettant dans les meilleures conditions possibles pour y parvenir. L’avioclimatologie, qui pour le moment ne compte qu’une poignée d’adeptes, s’intéresse à l’étude des variations météorologiques et climatiques provoquées par le trafic aérien. Jacques Fabry, savoyard, et avioclimatologue, établit alors un rapport de cause à effet, entre le trafic aérien chargé du 21 e siècle, et la désorientation fréquente et massive des abeilles. Source – lamontagne.fr

  • Vincent Albouy, entomologiste.

Né en 1959, Vincent Albouy est entomologiste de formation. Il est spécialiste des Dermaptères ou perce-oreilles. Il est le président de l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE) et également le président fondateur de PONEMA, une association locale pour la protection de la nature ordinaire dans les jardins. Il a également travaillé pendant plusieurs années la Ligue de Protection des Oiseaux. Il a publié de nombreux ouvrages sur les insectes, les oiseaux, le jardinage naturel qu’il pratique d’ailleurs dans son jardin en Poitou-Charentes. De 2002 à 2007, il a rédigé une chronique sur la faune et la flore sauvages du jardin dans la revue de Terre vivante, Les 4 Saisons du jardin bio. Source – France Inter.

  • Perrine Bertrand, documentariste.

Elle réalise son premier film documentaire « Ghiorghitsa », dans le cadre des ateliers Varan en 2005. En 2006 elle est chargée de réaliser entièrement un DVD de 90 minutes à caractère pédagogique et ethnographique « Initiation à la Vannerie Sauvage ». « L’ortie fée de la résistance » réalisé avec Yan Grill est son premier documentaire long-métrage. Source – Festival Résistances.

  • Lionel Garnery, chercheur au CNRS.

Chercheur et président du comité scientifique de la Fedcan, spécialiste de la génétique de l’abeille noire. Il nous explique pourquoi l’abeille noire, abeille locale est la mieux adapté à notre environnement. Il rédige les thèses « Variabilité de l’ADN mitochondrial de l’abeille domestique : Implications phylogénétiques » et « Analyse de la diversité moléculaire et morphométrique des populations d’abeilles de Syrie Apis mellifera syriaca : application à la conservation et à la sélection des populations d’abeilles« .

Des projets ambitieux aux petits gestes du quotidien, l’important aujourd’hui est d’agir pour les abeilles !

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