Les cartes polliniques, sculptures olfactives et peintures végétales de Bärbel Rothhaar

Les années 1960 et 1970 ont vu le développement du Land Art et de l’art in situ –des plasticiens masculins en furent les principaux protagonistes –, ainsi que de l’art écologique ou Éco Art, principalement représenté par des artistes femmes2.

Depuis les années 1960, des artistes des deux sexes s’attachent non plus à seulement imiter la nature ou à s’en inspirer (comme, par exemple, au xixe siècle, chez les Impressionnistes ou dans l’Art nouveau3), mais à créer de concert avec elle, l’utilisant comme matériau et support. Dans le prolongement de ces innovations à la croisée de plusieurs champs disciplinaires (esthétique, éthique, sciences humaines et du vivant…), certains d’entre eux, s’aventurant plus loin dans l’exploration de leurs lien et histoire commune avec les éléments et milieux naturels, accueillent au sein des processus d’engendrement qui les (é)meuvent des partenariats dynamiques, voire symbiotiques, avec des êtres vivants autres qu’humains. Ils accouchent ce faisant d’œuvres hybrides, métisses, chimériques, mouvantes, changeantes, métamorphiques, profondément vivantes, issues qu’elles sont d’interactions entre leur propre intériorité, subjectivité, intentionnalité et celles d’autres formes de vie. Partenariats4 entre êtres humains et êtres autres qu’humains à la source de créations fabuleuses, au sens où ces dernières renouent avec, et rejouent implicitement, symboliquement, des fables anciennes, ces récits d’origine mythiques où les humains comprenaient le langage des animaux et des plantes, dialoguant de sujet à sujet avec eux. Œuvres aventureuses où s’associent et se confondent tropismes des artistes chercheurs et des partenaires animaux (ou d’autres formes de vie : plantes, bactéries, champignons5…) ; quêtes novatrices au sein desquelles les concepteurs à l’origine de ces interactions édificatrices d’autres imaginaires et représentations du vivre ensemble avec les altérités non humaines acceptent de lâcher prise, d’abandonner leur prétention de contrôler complètement le processus de création, s’ouvrant ainsi à l’imprévu, à l’impromptu, à l’inattendu, au « sauvage » – effaçant ce faisant les frontières érigées en Occident depuis des siècles entre le sauvage et le civilisé, l’anarchique et l’organisé, l’hirsute et le policé, l’instinct et la pensée, le naturel et l’artificiel, la nature et la culture6… Afin d’illustrer notre propos, citons par exemple trois artistes contemporains qui, dans leurs œuvres de ce fait métissées, dialoguent, interagissent, composent des œuvres évolutives de concert avec des insectes vivants – artistes dont nous avons récemment brossé le portrait dans Abeilles en liberté : le Français Hubert Duprat et sa collaboration avec des larves de trichoptère (Ael n° 17), l’Américain d’origine tchèque Ladislav Hanka entremêlant ses créations à celles des abeilles de ses ruches (Ael n° 15) et la Berlinoise Bärbel Rothhaar qui associe des abeilles mellifères également à ses cheminements et ingénieuses productions artistiques (Ael n° 14).

Bärbel Rothhaar et la perspective des abeilles

Poursuivant le dialogue fructifère engagé depuis 1999 avec Apis mellifera et des apiculteurs, Bärbel Rothhaar s’est récemment investie dans la création d’installations qui consistent, d’une part, en cartes polliniques et, d’autre part, en sculptures olfactives, ainsi qu’en l’élaboration de dessins et peintures qui font la part belle aux plantes mellifères et aux racines aériennes, belles conquérantes parfois spectaculaires égayant l’atmosphère de leurs courbes et volutes gracieuses et audacieuses.

En 2008, l’artiste berlinoise débute la cartographie de paysages lors de sa collaboration avec Dorothea Brückner7, une neurobiologiste et apidologue attachée à l’université de Brême en Allemagne. « Capitale du miel », Brême abrite nombre d’entrepreneurs, importateurs, chercheurs et laboratoires polarisés sur les abeilles du genre Apis et leurs miels. Une notoriété fortement afférente à la communauté de chercheurs qu’elle abrite, en particulier à la biologiste Dorothea Brückner, qui travaille avec des membres de l’équipe de neuroinformatique cognitive de l’université de Brême sur des projets impliquant des abeilles mellifères.

« L’un des sujets qui intéressait à la fois les scientifiques et les artistes était la capacité de cognition spatiale des abeilles, explique Bärbel Rothhaar. Il est étonnant que dans un si petit cerveau, les processus d’apprentissage spatial et d’imagination semblent se dérouler avec une extrême précision. C’est pourquoi une grande partie des recherches de Brückner a été consacrée à la métaphore utile de la ‘‘carte cognitive’’, qui aide à expliquer la représentation mentale de la connaissance spatiale et le fonctionnement de l’orientation dans l’espace. »

Quoiqu’elle utilise des cartes créées par les humains comme points de départ, B. Rothhaar essaie d’adopter autant que possible la perspective des abeilles. Au centre de chaque carte, elle positionne une ruche et, alentour, les sources de nectar, pollen, eau et résine (propolis) que ces pollinisatrices détectent lors de leurs vols de butinage. Des points de repère construits par les humains tels que des bâtiments et rues – repères utiles aux butineuses s’orientant dans l’espace – sont également figurés sur lesdites cartes. Lesquelles permettent de visualiser la rude nécessité pour les insectes d’assouvir leurs besoins vitaux et ceux de leur descendance dans des contextes paysagers profondément transformés, dégradés voire dévastés par l’urbanisme, les frontières politiques ou l’agriculture intensive.   

Au fil des années, la plasticienne cartographia des zones très diverses, comme les paysages urbains de Brême et de Berlin, la région frontalière séparant Israël de la Cisjordanie, les paysages des Alpes suisses ainsi que la zone aride de l’île croate de Krk. Des projets qui s’appuient toujours sur sa collaboration avec, mais aussi sur les connaissances des populations locales, notamment des communautés d’apiculteurs.

Cartographie pollinique d’un territoire commun

Grâce à ses travaux, qui mêlent science et art – connaissances objectives (de la physiologie des abeilles, de la composition floristique du territoire…) et stimulation des affects, des émotions et de l’imaginaire (tenter de voir le monde et, plus précisément, son propre espace de vie avec des yeux d’abeille…) –, B. Rothhaar s’implique dans une démarche de science participative citoyenne, puisqu’elle invite des apiculteurs, des habitants d’un quartier ou encore des écoliers et leurs enseignants à échanger sur les besoins fondamentaux des insectes et à participer à la recherche et à la cartographie polliniques d’un territoire commun – commun, en ce qu’ils le partagent, souvent sans nette prise de conscience, avec d’autres formes de vie. Par exemple, si un apiculteur local a fait effectuer une analyse pollinique de son miel par un institut scientifique, il connaît avec précision l’origine botanique ainsi que la quantité des pollens que renferme son miel – pollens dont il est alors possible de géolocaliser les sources florales sur la carte dédiée.

Les fleurs offrent aux insectes anthophiles des nectars contenant des sucres, principaux « carburants » grâce auxquels ils activent leurs muscles, volent et travaillent. Les pollens leur dispensent des protéines, lipides, vitamines, minéraux, oligo-éléments et pigments végétaux  nécessaires à l’élevage du couvain et à la consolidation du squelette des imagos (jeunes adultes). Lors de la localisation, sur la carte, des plantes, éminentes sources polliniques, l’artiste et ses collaborateurs procèdent à la collecte desdits végétaux ou ont recours à une application telle que Flora incognita pour recueillir des informations. La plasticienne approfondit ensuite ses recherches sur des types spécifiques de pollen ramenés à la ruche par les butineuses : la quantité de semence mâle qu’une plante particulière offre à ses pollinisateurs, la forme et l’aspect de ses grains, ainsi que leur couleur, représentée à l’encre ou à l’aquarelle sur la carte.

Dans sa dernière œuvre – la grande carte pollinique présentée à l’automne 2023 dans les locaux de Spore Initiative (nous présenterons ladite carte dans le 2e volet et Spore initiative dans le 3e volet de cette série) –, B. Rothhaar utilise un tapis en matériau textile de 4 x 4 mètres autorisant à visualiser la carte dans son ensemble et, en particulier, les sources polliniques du territoire ainsi délimité. Idéalement, une carte pollinique ne couvre qu’une seule saison à la fois. Si possible, plusieurs de ces cartes saisonnières sont présentées les unes à côté des autres, afin que les modifications, en termes de ressources vivrières, d’un même habitat au fil des saisons soient bien visibles. Dans certains projets à long terme, une carte peut également restituer les sources polliniques disponibles au fil d’une année tout entière. Ces mises en perspectives géographiques et spatiales qui s’inspirent et imagent de façon symbolique les représentations mentales des territoires mellifères développées par les abeilles illustrent l’interrelation et l’interdépendance de tous les êtres vivants : plantes, champignons (avec lesquels ces dernières créent des symbioses vitales), micro-organismes (du sol, par exemple, ou trouvés sur les fleurs), animaux et humains8.

« La relation de réciprocité entre artistes et abeilles dans l’art contemporain efface les frontières entre science et art, intention artistique et instinct, sujet et objet. De nombreuses problématiques environnementales, de nouvelles découvertes scientifiques, des pratiques et différents domaines de recherche s’y croisent. L’utilisation des animaux dans l’art soulève des questions de bioéthique en termes d’expression de la suprématie humaine sur le monde animal. Dans le cas de Bärbel Rothhaar, on peut lire un extrême respect des insectes ; ses interventions sont non invasives et inoffensives pour eux. Son travail offre l’occasion de les connaître afin de réfléchir aux liens esthétiques, culturels, biologiques et écologiques noués par les humains avec eux. La collaboration entre les êtres de la nature et la créativité humaine engendre des concepts esthétiques et pédagogiques différents sur la vie fascinante des abeilles et leur rôle dans l’environnement, ainsi que sur l’interconnexion et l’interdépendance de tous les êtres vivants. » (Bruna Justinic, catalogue de l’exposition, galerie Decumanus, Krk, 2023.)

Science et art : divergences et convergences

Comment expliquer l’attirance mutuelle, les collaborations et projets transversaux entre artistes et scientifiques observables ces dernières décennies, qui semblent gagner en ampleur ? Car si les scientifiques se revendiquent de la réalité, de l’objectivité, de la raison et de méthodologies positives et rationalistes, les artistes s’investissent plutôt dans l’exploration de l’inconscient et de l’imaginaire, exploitent et sollicitent la sensibilité, la sensorialité, l’émotivité et les affects – les leurs comme ceux des autres. Comprenant des chercheurs, inventeurs, expérimentateurs, les mondes des arts comme ceux des sciences, par-delà ces mêmes divergences, convergent toutefois, se retrouvant et s’associant au cœur d’un stimulant désir, celui d’élargir les frontières de la connaissance – et, au-delà parfois, de la conscience, pour esquisser peut-être des voies de réponse idéalement holistiques aux problématiques socio-environnementales. « Les résultats du chercheur [en science] ont une puissance poétique : ils révèlent les fils qui tissent notre réalité, et le mystère qu’il y a en son cœur. L’art et la science ont en commun de questionner le monde en rendant visible l’invisible » explique le cosmologiste Jean-Philippe Uzan9.

Retrouvez les volets 2 et 3 de cet article dans de prochaines publications.

Références

  1. MOOC Art et écologie, Centre Pompidou, 2022-2023. www.fun-mooc.fr/fr/cours/mooc-art-et-ecologie
  2. Roesch A., « Les artistes femmes et les problématiques écologiques », Aware, mai 2020. https://awarewomenartists.com/decouvrir/les-artistes-femmes-et-les-problematiques-ecologiques
  3. À écouter en podcast : « Impressionnisme et Art nouveau, fleurs sur la ville ! », dans « Le Cours de l’histoire » de Xavier Mauduit, France culture, mars 2022.  www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-cours-de-l-histoire/impressionnisme-et-art-nouveau-fleurs-sur-la-ville-2816419
  4. Partenariats sans consentements réciproques explicites toutefois, contractualiser avec une abeille ou une larve de trichoptère s’avérant difficile. Nous suggérons d’entendre en l’occurrence le terme « partenariat » au sens où le philosophe de l’environnement Baptiste Morizot définit le concept « d’alliance » avec les vivants autres qu’humains : « Dans l’aire culturelle amérindienne, l’idée d’alliance avec des vivants non humains est omniprésente. Chez nous, dans la tradition moderne, depuis quelques siècles, elle a été ridiculisée, on considère qu’on ne peut avoir d’alliance qu’avec des créatures dotées de rationalité, qui peuvent passer contrat. […] Dans l’idée d’alliance, il y a l’idée d’une réciprocité et d’une adversité : un pour et un contre. C’est-à-dire qu’on ne va pas simplement bénéficier de l’action d’un vivant, les pollinisateurs ou le castor, mais on va transformer nos usages de la terre de manière à ce qu’ils soient compatibles avec les exigences et les dynamiques du vivant. On ne signera pas de convention avec un castor concernant la taille des barrages, rien de farfelu, ni de mystique. Mais en géopolitique, il existe un nom pour des alliances sans intentions, ce sont des ‘‘alliances objectives’’. Lorsque deux collectifs agissent dans la même direction, sont interdépendants ou se renforcent, et ont les mêmes adversaires, même sans passer d’accord volontaire. » Kempf H.,« Baptiste Morizot : ‘‘ Le vivant n’est pas une petite chose fragile, mais un allié’’ », Reporterre, mai 2023. Les trois artistes contemporains cités ci-après (Bärbel Rothhaar, Ladislav Hanka et Hubert Duprat) développent un lien de réciprocité (d’où l’évocation d’un partenariat) avec les insectes vivants convoqués dans leurs œuvres respectives, puisque, sans les brutaliser ni modifier leurs manières d’être, ils les donnent à connaître et à conscientiser au grand public venu admirer, réfléchir ou s’instruire au contact de leurs hybrides artéfacts – public maintes fois ignorant de la biologie, de l’écologie, voire même de l’existence desdits insectes (comme les larves de trichoptère par exemple). Des collectifs inter-espèces originaux que ceux imaginés par ces artistes, dont les alliances désignent tout naturellement les adversaires, à savoir tout ce qui, tous ceux qui empêchent, contrent, nient, foulent aux pieds, anéantissent volontairement ou non cet élan de la vie allant vers toujours plus d’associations inter-espèces, de complexification des systèmes d’interaction, de diversification et de foisonnement des formes de vie et de leurs interdépendances. Des collectifs nous rappelant l’aiguë nécessité d’apprendre à (re)fonder civilisation avec l’ensemble des vivants non humains, l’impératif vital « d’atterrir » (pour reprendre l’expression célèbre du philosophe des sciences Bruno Latour), de se ré-enraciner ou réinscrire en tant qu’humains dans le vaste kaléidoscope des flux vivants terrestres, tous créateurs des conditions d’habitabilité de la Terre et de leur maintien ; l’urgence d’extraire Homo demens* de l’erratique destin d’espèce hors-sol aux penchants nécrophiles auquel il travaille collectivement, en transformant la Terre et l’espace intersidéral en poubelles par exemple, tout en s’investissant dans des projets de colonisation d’astres sans vie organique telle la Lune, mais aussi Mars : dans l’objectif de créer des colonies de Sélénites et de Martiens, les Chinois travaillent à faire pousser des plantes sur l’astre lunaire et les Américains, sur Mars.
    À lire : Ihler J., « Fécondité et originalité du concept d’ ‘‘Homo demens’’ », Hominidés.com. https://www.hominides.com/html/references/homo-demens.php
  5. Par exemple, la chaise évolutive élaborée avec un champignon vivant créée par le Studio Klarenbeek & Dros, Mycelium chair, 2012-2018. https://usbeketrica.com/fr/article/chaise-en-mycelium-ou-plante-humaine-la-tech-et-la-nature-se-melent-au-centre-pompidou
  6. Au sujet de l’abîme ontologique et cosmologique ouvert entre nature et culture depuis quelque six cents ans par et au sein des civilisations européennes (et européocentrées) dites « modernes », se reporter aux travaux des anthropologues Claude Lévi-Strauss et Philippe Descola, au philosophe des sciences Bruno Latour et au philosophe de l’environnement Baptiste Morizot.
  7. Voir le détail des recherches et publications apidologiques de Dorothea Brückner : https://researchain.net/profile/Dorothea-Bruckner-3413536
  8. Un bel exemple de ces réseaux d’interactions et d’interdépendances qui trament la toile mouvante du vivant est donné par Jürgen Tautz, sociobiologiste, éthologue et apidologue auteur, de concert avec le photographe naturaliste Ingo Arndt, d’Abeilles mellifères sauvages (Ulmer, 2021), un bel ouvrage qui documente, à l’aide d’images saisissantes et de textes éclairants, la vie des colonies d’Apis mellifera sauvages évoluant encore librement en forêt, leur biotope originaire, loin des contraintes multiples auxquelles les humains les soumettent. « Les écosystèmes sont particulièrement stables quand ils reposent sur une grande diversité spécifique de plantes, d’animaux et de micro-organismes reliés en un réseau d’interdépendances. La forêt ne fait pas exception. […] les pics creusent des cavités dans les arbres pour y nidifier. Une fois les trous abandonnés par leurs propriétaires, ils deviennent disponibles pour de nombreux autres locataires potentiels, y compris des abeilles. […] Les abeilles y cohabitent avec des micro-organismes ainsi qu’avec des organismes pluricellulaires comme des vers et des arthropodes. […] Et contrairement à ce qui se passe dans une ruche artificielle, des relations positives se créent entre les abeilles et leurs colocataires : pour les abeilles forestières, ce sont des alliés. […] Les scorpions des livres sont des commensaux réguliers des nids d’abeilles forestiers. […] Autrefois, cet animal était connu dans les ruches-paniers et très apprécié pour son efficacité à dévorer les parasites des abeilles. En lui créant des conditions favorables dans les ruches, il pourrait aider les apiculteurs à lutter contre le varroa. […] Les abeilles produites par une colonie pendant l’année représentent une biomasse d’environ 20 kg. La plupart d’entre elles meurent aux alentours du nid et leurs cadavres servent de nourriture aux fourmis, guêpes, oiseaux et autres animaux. L’activité des abeilles contribue à la santé de la forêt : la collecte du miellat empêche le développement de moisissures et de rouilles sur les feuilles et les aiguilles des arbres. Ces champignons trouvent dans ces dépôts de miellat un substrat favorable à leur développement. Même une colonie qui a entièrement disparu rend encore service à la forêt : les rayons vides et abandonnés sont occupés par les fausses teignes, dont les chenilles servent de nourriture au clairon formicaire, un coléoptère prédateur des larves du redoutable scolyte, qui consomme le bois des arbres vivants. »    (p. 18, 24, 55, 56, 93).   « Jürgen Tautz et l’univers mystérieux des abeilles mellifères sauvages », entretien avec Pollinis, 2022. www.pollinis.org/publications/jurgen-tautz-et-lunivers-mysterieux-des-abeilles-melliferes-sauvages
  9. Cité dans Bindé J., « Machine à dunes, lampe à grenouilles… La science est-elle l’avenir de l’art ? », Télérama, sept. 2017. www.telerama.fr/sortir/machine-a-dunes,-lampe-a-grenouilles…-la-science-est-elle-lavenir-de-lart,n5182626.php
    À lire aussi : Ackermann J., « Art et science en symbiose », Beaux-Arts magazine, nov. 2017. www.beauxarts.com/grand-format/art-et-science-en-symbiose « Comment agir ensemble dans un contexte d’urgence écologique, d’incertitudes sociétales et d’évolutions technologiques et financières non raisonnées au regard du bien commun ? Comment reconsidérer nos liens d’interdépendance(s), nos modalités d’interaction et nos relations sensibles, entre humains et non-humains ? »  Telles sont les questions auxquelles la Chaire arts & sciences créée en 2017 à Paris ambitionne de répondre en renforçant « les liens entre la création, la recherche et la société civile ».https://chaire-arts-sciences.org/presentation

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